Tribreizh, Triathlon L à Sizun même
Participation incertaine en ce qui me concerne jusqu’au dernier moment, la moitié de la famille étant positive au Covid dans la semaine de l’évènement. Auto-test négatif le samedi matin, bon ben pas l’choix va falloir y aller..
Départ le samedi après-midi pour prendre mon logement à Guimiliau à une dizaine de km du lac du Drennec où a lieu le départ. Enfin logement c’est un bien grand mot, puisque c’est une roulotte avec un lit et une table haute, minimaliste, mais sympa en pleine nature, ça va être tranquille.
Retrait des dossards le samedi 18h où j’ai rendez-vous avec Mathilde, ex Coutances Triathlon et désormais à Brest Triathlon. On se protège sous la tente, il pleut à verse. On fait quand même un tour du circuit CAP de 6,6km en repérage avec 2 des ses collègues de club, entre 2 averses et on se dit à demain.
Retour dans la roulotte et je pensais bien dormir dans mon petit nid douillet à la campagne, sauf que pas loin de là, il y a de la musique à Donf jusqu’à 4h du mat, pas de bol..Les bretons sont toujours aussi fêtards, ou tout du moins les finsitèriens..
Dimanche matin, à peine 10°c dans le parc, mais il y a un peu de soleil, je retrouve Stef qui a dormi (mieux que moi) dans sa voiture..
Départ rempli d’émotions, un membre du club organisateur (les Dauphins de l’Elorn) est subitement décédé en participant au Marathon de Caen. Hommage à Bruno, on applaudi longuement (plutôt qu’une minute de silence), chair de poule, yeux embués.
C’est parti pour 2 boucles de 950m, dans le lac du Drennec à 19°c, parcours en triangle, difficile d’éviter les coups sur la 1ère boucle. Sortie à l’australienne (qui permet de remettre les lunettes en place) et 2e boucle où il y a plus de place pour se mouvoir. Sortie en un peu moins de 35 minutes.
T1 : Stef est pas loin derrière, je mets casque,chaussettes,chaussures et une veste, on sait jamais.
Vélo 2 tours de 45km : parcours dans les monts d’Arrée, c’est vallonné, ça monte ça descend. Il y a du vent, c’est dur, c’est long. Quelques averses qui rendent la route glissante. Sur un parcours de 90km où je mets entre 2h30 et 2h40 d’habitude, là c’est 3 h avec environ 1400 m de dénivelé! Comme pour le dernier L à Hennebont (Triatbreizh, ne pas confondre), j’ai mis les manchons au mollets dès la natation, je trouve ça bien pour retarder l’apparition des crampes, mais tout du long je pédale en vélocité, c’est limite.
CAP (3 tours de 6,6 km 250mD+) : les jambes sont dures, je fais un tour « en dedans » puis ça revient, les 2 tours suivant me permettent de « ramasser » des concurrents, solo et DUO. En effet la particularité du Tribreizh est qu’on peu le faire en DUO. Le parcours dans les sous-bois autour du lac n’est pas du tout « roulant » avec des petites montées bien casse-pattes et de nombreuses relances. Il y a aussi un pont flottant à traverser, quand on est plusieurs dessus, sensation de courir sur tapis roulant..
Fin du semi en 1h31 (5h09 au total). Bien cramé. Le ravitaillement (far breton, fraises, melon, bananes) est le bienvenu.
Photo avec Stef et Mathilde, qui finit 4e féminine au terme d’un sprint, qui prouve que la gamine en a encore sous le pied. Elle a été bien formée dans son club d’origine !
Le tribreizh est un triathlon L très bien organisé par des bretons pur beurre, il est exigent pour ceux qui aiment la difficulté, les bosses en vélo ou CAP, où qui préparent un gros truc genre Embrun. A déconseiller pour ceux qui s’entraînent peu ou pour un 1er L (sauf Mathilde!).
Anecdote : au moment de partir, et de sortir du parc, Stef ne retrouve pas son dossard pour passer son vélo. Il me dit : « vas-y Yann, je vais bien finir par le retrouver ». Je lui réponds : « Ok ne passe pas la nuit ici ! ». Après 3 h de route, arrivé à la maison je range mes affaires et retrouve le fameux dossard de Stef dans un de mes sacs ! A t’il dormi dans le parc ?
Résultats sur BREIZHCHRONO of course !
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