Yann nous livre le compte rendu de sa première participation à un vetathlon. Conditions idéales, parcours exigeants…
Bravo à lui !
Il faisait beau ce dimanche 11 oct et j’ai donc participé au Vetathlon d’Agneaux, dont c’était la 2e édition et une découverte de cette discipline pour moi.
Cette année, l’épreuve est inscrite au calendrier FFTRI, donc encadrée par des arbitres zébrés et les règles habituelles FFTRI à respecter, à l’exception du drafting, autorisé en VTT. Faut dire que c’est moins avantageux qu’en vélo de route, surtout dans les bosses, et question bosse, on va être servi..
La veille, Anthony m’a prévenu qu’il avait eu quelques douleurs à l’entrainement et préfère passer son tour. Il est quand même là au départ pour m’encourager et prendre des photos. Je suis donc le seul représentant du club, pas grave, j’ai l’habitude..
Une centaine de concurrents sur la ligne de départ, individuels et relais mélangés, avec quelques têtes connues, des sportifs habitués des podiums (Cyril Pilatte, Nicolas Lemeriel..) et d’anciens membres du club (Morgan Herman, Fabien Mary..).
C’est parti pour 2 boucles de 2.5 km et comme à mon habitude je pars prudemment, au moins pour la première boucle histoire de repérer le parcours..Du dénivelé en veux-tu en voilà, c’est pas mon point fort en CAP mais je sers des dents et 22 minutes plus tard, j’arrive dans le parc à vélo.
Pas de temps perdu en transition, j’ai choisi de tout faire avec la même paire de Shoes et des cales pied à sangles en VTT. A peine 300 m et déjà une descente très technique, j’ai fait du VTT il y a longtemps et j’essaye de m’appliquer, le poids en arrière et roule ma poule…c’est Richard qui s’amuserait ici..
Ensuite, on longe la Vire, la seule partie plate du circuit sur environ 2 km, je suis dans un groupe de 3 qui se relaye. Virage à gauche et là montée en sous-bois « trialisante » comme a dit le président des Agnelets au briefing, qui nous a prévenus qu’on ferait du « vrai VTT ». En effet ça monte raide et longtemps et comme si c’était pas assez dur comme ça, il y a des buses en béton en travers du chemin…On essaye de passer sur les côtés mais il y a aussi des ornières, bref c’est la difficulté principale, à faire 3 fois (3×8 km) !
Les passages en sous-bois sont un régal, ça va vite en descente, c’est relativement sec même s’il y des passages de ruisseau et très technique (j’insiste). A un moment on se trouve au bord d’une « marche naturelle d’environ 1 m » à descendre en plongeant en avant, ça fait drôle..
Les 3 tours se passent pas trop mal avec des groupes de 3/4 gars qui se font et se défont, l’essentiel étant de ne pas rester seul sur la portion plate.
2e transition et le petit tour de 2.5 km à pied fait vraiment mal aux guibolles. J’ai mis mes manchons de compression aux mollets, et ça tient le choc, pas de crampes..
J’arrive 1h39 après le top départ pas trop mal en point. Ma montre Garmin m’indique 600 m de dénivelé pour 31.8 km, ça donne une idée.
Comme d’hab, à l’arrivée, une petite bière au bar pour se refaire une santé et je croise un Vététiste avec la gueule bien amochée : c’est effectivement le risque de ce genre d’épreuve, y a des moments où ça passe limite et on se dit que le VTT c’est plus de notre âge..
Question organisation, c’est très bien, beaucoup de balisage, de signaleurs, on sait le boulot que ça représente, juste 1 semaine après l’ aquathlon, manquait juste un ravito quelque part parce que 1 bidon de 500 ml sur le VTT en tout et pour tout, ça part vite..
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