Week-end chargé pour les coutançais
On commence Samedi avec la Course d’Orientation organisé par nos amis de St Lô Triathlon.
L’O Haras est une CO semi-nocturne, à laquelle ont participé Gaëlle, Lucie, Esthel, Estelle, Jérôme et Laurent.
Ci joint le CR de Jérôme :
« L’hiver touche à sa fin et il est temps de reprendre un dossard. Et tant qu’à faire, en ce week-end du 8 et 9 mars, ce sera 2 dossards pour ma part. Point commun aux 2 courses, elles se déroulent en équipe et moi, j’aime bien les courses en équipe.
Acte 1, la course d’orientation O’haras organisée par Saint-Lô Triathlon, en équipe avec Gaëlle et Estelle, proclamée capitaine de l’équipe. Et justement en tant que capitaine, elle fixe l’heure de rendez-vous du covoiturage coutançais à 17h30 pour un briefing à 19h40. Ce talent étonnant d’organisation aurait dû nous mettre la puce à l’oreille, mais nous y reviendrons.
Donc arrivée au gymnase d’Agneaux. Nous récupérons notre puce (pour valider les balises) et retrouvons Lucie venue avec sa fille, Esthel venue avec son mari, et Laurent avec son pote, ou peut-être son infirmier vu l’état du Lolo.
20h, c’est enfin l’heure du départ, l’air est doux et rempli de lucioles (nous sommes tout de même 500 participants sur l’ensemble des courses), la communication dans l’équipe bonne et la planification de validation des balises tout de même satisfaisante. Arrive le premier défi qui consiste à valider des balises dans un ordre précis, mais balises que l’on découvre en arrivant dessus et avec un fond de carte blanc pour cette zone. Pas forcément très efficace, mais surtout par manque de chance puisque la dernière balise que l’on visite est la première à valider. On ressort de cette zone et là on entend Estelle qui nous dit “Bon, maintenant je vais vous suivre”, nous “???”, Estelle “Ben oui, j’ai perdu ma carte”, nous “!!!”. Nous reprenons notre parcours (la planification perd déjà en efficacité) et arrivons au deuxième défi qui consiste à nouveau à une validation des balises dans un ordre précis dans un lotissement avec le temps mis qui sera multiplié par 3. En bon mâle qui veut marquer de son empreinte cette journée de la femme, je m’autoproclame chef de cette section. Mais badaboum, je me perds totalement pour valider la balise 5. Toujours en bon mâle, l’excuse est toute trouvée : dans le système d’urbanisme français, il n’y a rien de plus ressemblant que 2 rues de lotissement. Pas le choix, on finit par retourner à la balise précédente et trouver l’erreur d’aiguillage. 10 minutes de perdues et, n’oublions pas, multipliées par 3. Il ne reste plus que quelques balises à valider où Gaëlle, se disant qu’elle est trop normale pour cette équipe, nous parle de ses angoisses animalières puis le retour dans le gymnase. Nous faisons la queue pour valider notre résultat et le gentil organisateur nous dit que l’on n’a pas bipper la balise d’arrivée située à l’extérieur du gymnase…
A l’écriture de ces lignes, on n’a pas notre classement, mais “on n’était pas venu là pour ça” comme disent tous ceux qui sont mal classés. Par contre, on était venus pour passer un bon moment et ça, c’est réussi. Une petite fierté aussi d’avoir validé l’exercice de bipper toutes les balises (non, ce n’est pas un prof qui écrit cette phrase). »
Dimanche, le Duathlon de Caen faisait office d’ouverture de la saison pour les épreuves avec enchaînements, et Annabelle ouvrait le bal sur l’épreuve Benjamin/minime (XS), épreuve labellisée championnat de Normandie. Elle s’en tire bien avec une 9e place en minime. Encore quelques progrès à faire en CAP pour suivre les meilleures.
A 10h45, c’était l’heure des Élites, avec une qualification pour les manches de D3 pour les 5 premières équipes, le temps du 3e coureur étant retenu (course individuelle avec Drafting autorisé). Coutances Tri avait composé une équipe hétérogène, avec 2 cadets (Ilayann et Mathéo) et 3 Masters (Matt, David et Yann). Les athlètes ont donné le meilleur d’eux-mêmes sur cette épreuve avec un niveau très relevé, plusieurs duathlètes de D1 étant présents. Une 13e place anecdotique pour cette équipe constituée pour la 1ère fois, en attendant la relève pour les années à venir..
L’après-midi, une autre épreuve par équipe (minimum 3 duathlètes, maximum 5), avec cette fois-ci, une course collective à réaliser ensemble où les 2 Jérôme et David, accompagnés d’un collègue de boulot de David, se sont bien amusés.
Voici le CR de Jérôme, qui enchaîne tout ce qui se présente en ce moment :
« Acte 2, le duathlon de Caen, organisé par Caen Triathlon, en équipe avec David et Aymeric, un des ses collègues. Là, le parcours va être plus simple. Enfin, façon de parler, parce que le David en ce moment, quand il s’assoit sur une selle, c’est pas pour acheter un bout de terrain; et je comprends rapidement en discutant que c’est la même chose du côté de son pote. On part donc d’abord pour 5km de course à pied, que l’on parcourt en 4’30/km de moyenne. Je sens que mes 2 coéquipiers se disent que je ne vais peut-être pas être tant un boulet que ça, illusion qu’ils perdront dès les premiers tours de roues. Très rapidement, les jambes me brûlent, je perds du terrain ce qui m’oblige à relancer en emmenant gros. David me suggère de mouliner davantage; enfin façon David (“Mets de la fréqueeeeeeeence !”). Le vélo se finit, 35 km/h de moyenne mais en plus il faut repartir sur 2,5 km de course à pied. Là, c’est simple, je fais ce que je peux, les 2 de devant sont déjà sur leur footing de récupération, débriefant en même temps la course. La seule consigne que David me donne est de mourir après la ligne d’arrivée puisqu’il faut que l’on arrive à 3 pour valider le résultat. Mais tout ça pour dire que j’ai passé encore un très beau moment, où mes 2 compères m’ont fait toucher (et même percuter) mes limites ! »
Ma phrase de conclusion ira aux 2 clubs organisateurs qui nous font vraiment vivre de bons moments.


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