La Gentleman, vue par Laurent.

Alors voilà

“Gentleman” un nom qui sonne bien ; on imagine un truc “Smart” entre gens bien élevés avec un environnement «classe » genre château (veille de la journée du patrimoine ce serait cool). On m’aurait trompé ? Car rien de tout cela … la preuve

Il y a une semaine Steph me sollicite pour une course de vélo ; Fish qui devait être son coéquipier déclare forfait sur blessure et il a donc gentiment penser à moi  (merci donc Fish… mais lis quand même bien jusqu’en bas!). Rien de prévu, pas de vent à l’horizon pour une session windsurf, et bien que n’ayant pas roulé depuis longtemps je n’ai aucune excuse pour refuser

La veille je regrette quand même en voyant les prévisions météo. Finalement la course se fera au sec. 15 km de CLM (contre la montre pour les novices) c’est court … et ça pique. Il faut donc bien s’échauffer avant. Nous voila donc parti pour 30 min de préparation mais déjà après 500 m j’ai déjà l’impression d’être en course : le souffle est court les jambes brûlent : « dis donc Steph tu es sur qu’on est obligé de terminer à 2 la course, parce que là c’est mal barre ? »  « Bon ok on ralentit… »

15h38 , après avoir accroché nos dossards qui ont du servir une cinquantaine de fois – c’est comme ça dans le vélo, on est durable en faisant de la récup – c’est le départ. 1km de ligne droite au taquet et c’est déjà de nouveau l’asphyxie ; malgré tout et pour faire « genre » je passe 1 relais (dans un faux plat descendant, faut pas déconner non plus ) ; plus que 14 bornes, ça va être long. J’arrive à faire illusion pendant les 4 premiers kilos jusqu’à la première bosse et là… la vitesse en montée me fout la trouille – d’habitude les gens ont peur des descentes, moi c’est le contraire – mon p’tit coeur va-t-il résister ? Je pousse quelques gémissements que Steph interprète parfaitement, il se met en mode ballade pendant que j’ai toutes les peines du monde à me refaire au sommet de la cote. Puis c’est reparti, on dépose les gars partis 4 minutes devant nous puis 2 autres partis 2 min devant. Je mouline avec mon plateau de 50 ! tu m’étonnes !!! on est à 38,5 de moyenne !!!  Je m’excuse presque en les doublant mais n’ai d’autre choix que de suivre ma locomotive. Si je perds 3 m c’est foutu. Un dernier et long faux plat où je m’achève et c’est enfin l’arrivée. J’avais pas pris de bidon car je savais que je n’aurais pas le temps de boire. Heureusement il commence à pleuvoir et j’ai la bouche grande ouverte. Tout va bien … c’est fini.

 

Photo à l’arrivée et comme on dit chez moi : «finalement c’était pas tant pire !»

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