Le Trail du Tour du Canton

Que les amateurs de soleil, de chaleur, de terrain sec passent leur chemin ou alors qu’ils quittent la Normandie !
Pour ma première épreuve en ex-terre haute-normande, je me suis rendu au Trail du Canton pour la distance de 44 kms. L’idée derrière cette inscription est de finir pour récupérer 2 points ITRA, que j’ai laissé passé en déclarant forfait pour les Templiers.
Parlons de la course du jour… déjà la route, sous la neige avec des températures digne d’un congélo qui fatigue (-1°, 0°). En suivant la saleuse sur l’A13, je me suis dit, le terrain déjà gras en cette période risque de devenir très compliqué à gérer.
Arrivé, à Beuzeville-la-Grenier, les bénévoles sont aux petits soins et le seront sur toute la course. Bravo à eux !
Le départ est donné sous un beau soleil mais avec une température qui ne monte pas. Petite anecdote, on se cale sous une arche et pan on court, 300m… et on s’arrête pour un nouveau départ, avec Johnny en fond sonore… Cette histoire d’arche me jouera un petit tour sur la fin (a suivre..). Les coureurs du 44, du 24 et les run&bikers (engagés sur le 44 ytoo ! ils ne rigolent pas dans le coin surtout qu’il était possible de le faire sur 82 kms également), s’élancent. Ca part au train, sur un parcours relativement plat, bitumé ou carrossable la plupart du temps. Les kilomètres défilent. J’ai pris soin de voir le profil avant… et je sais que le plat du jour arrive. Comme de fait, ca arrive ! Non pas que les 800m de D+ soient erronés (en fait si, c’est plutôt 900), mais en fait, c’est probablement la hauteur de la colline de boue qu’il était possible de faire avec tout ce qu’il y avait sur le parcours. Sans rire, même l’herbe était boueuse, les chemins plat étaient boueux, et tout le monde n’était pas encore passé ! Sérieusement, ca commençait à me fatiguer de faire le Candeloro pour ne pas finir sur triple loops piqué direct le nez dans la boue. En parlant de fatigue, le tendon sifflait gentillement mais les adducteurs aussi… tu m’étonnes à faire des sauts de cabris pour éviter le patin à glace, fallait s’en douter. Heureusement que le froid ambiant anesthésiait tout CA pour permettre d’aller au bout. J’en profite pour tirer un coup de chapeau au run&bikeurs(se) car fallait se le farcir ce parcours. En marchant, sur un chemin plat, tout plat, mais je marche, un gars (qui marche aussi) me dit, si on va tout droit, c’est pire. Alors là, il restait 9 kms à faire, j’me suis dit : bah t’es pas rentré coco ! Sur une portion montante qui suivait, on pouvait se laisser glisser pour redescendre en chasse neige… ce n’était pas l’idée du jour que d’ajouter des bornes. On serre les dents et alléluia, les derniers kilos sont plat et j’avoue apprécier le retour de la route. Pourtant encore une petite portion de chemin collant annonçait la fin du parcours. J’ai oublié de dire que la météo a viré en déconfiture puisqu’il a fait gris et qu’il a même neigé !
J’arrive comme une bombe (toute relative après 44 kms et des jambes qui sifflent) et j’arrête mon chrono à l’arche… je vois les mecs devant courir encore, en fait l’arrivée se fait 200m après l’arche dans une salle. Tant pis, je marche pour finir et termine à la 54e position en 4h44.
Voilà, contrat remplit : terminer avec les jambes du moment et j’ai ces 2 foutus points.

Remerciement à Achil, à nouveau, qui malgré mon très faible bornage à pied, a su me préparer pour terminer cette course. Place à la coupure maintenant.

Bravo aux organisateurs avec pas loin de 1000 participants sur l’ensemble des épreuves.

Petite pensée également à un collègue de travail engagé sur le 82 kms.

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