Pour une reprise…


Avant de m’inscrire a cette sortie dominicale, dont l’idée est venue d’un copain, j’ai pris soin de demander l’aval 15 jours après l’infiltration. Validation obtenue, je procède à l’inscription après avoir vérifié la météo. Les planètes étant alignées, c’est à 5h que le réveil sonna. La vache, rien que ca, ca pique… “faut être un peu maboul” dixit ma femme.


Bref, quelques heures plus tard, on covoiture, on arrive sur place et là, un brouillard bien normand et surtout bien rafraîchissant. Pas grave, on va chercher les dossards et diantre, on se pèle grave. (Je suis content de ne pas être épilé :-)). Le choix de la tenue va être primordial : bien couvert pour le départ et modulable pour enlever les couches. Effectivement après quelques kilomètres qui sont passés bien trop vite, on fait sauter les épaisseurs car il fait bon sous un beau soleil.
Les kilomètres passent vite, trop vite. J’ai les jambes jusqu’au kilomètre 90. Après le second ravito, les cannes commencent à être défoncées. Je ne sais pas si c’est le vent, les 1000m de D+ restant, le fait de rouler seul pendant 70 bornes ou simplement la fatigue, la moyenne baisse drastiquement mais j’arrive à maintenir un rythme m’évitant de me vautrer dans les patates.


Le parcours était génial, varié, vallonné (1800 de D+), des passages à coté de bois qui invitent à sortir le VTT. La fin, vous vous en doutez est dure, mais je rattrape quelques concurrents. Les 15 derniers kilos étaient pénibles sur la départementale avec un vent 3/4 face.

Pour les chiffres, 160 kms en 5h43 et un orifice anal légèrement désorienté, tout comme les jambes. Je suis surpris du niveau des coureurs, y’a du level comme diraient les jeunes ! Manque plus que 3900m de natation avant… non j’déconne. En tout cas, si je le faisais un jour, j’aurai une tout autre gestion de course.
Pour celles et ceux qui me connaissent, ils se poseront la question : mais WTF, pourquoi prendre le départ de cette course avec le si peu de bornes en vélo ? Bah c’est l’année des défis : cette épreuve et bientôt un marathon sans courir avant. La classe.

C’était donc une belle 1ère édition de la cyclo sportive L’ornaise. Par contre, le cycliste, n’est pas causant (pas grave vu que j’ai roulé tout seul sur la fin) et les ravitos sont légers (ca change des banquets de VTTiste), mais des bénévoles (un paquet !) charmants et des organisateurs qui peuvent être fiers de leur première édition. Puis rouler derrière une moto de gendarme, c’est sympa.

Classement 334/410 en 5h43

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